Assalamu ‘alaykum !
Comme toujours, j’espère que vous vous portez bien incha Allah : )
Aujourd’hui encore, je continue les recherches dans mes souvenirs afin de reconstituer mon parcours spirituel. Cela me rappelle d’une part la gratitude que je dois à Allah ‘azza wa jal pour m’avoir guidée et laissé le temps de revenir vers Lui et, d’autre part, qu’il est aussi indispensable de faire preuve de patience envers les autres et de les encourager de façon positive à poursuivre leur cheminement personnel.
Cela vaut tout le temps et avec tout le monde mais c’est encore plus nécessaire lorsque notre foi s’est affaiblie et que la pratique de l’Islam nous semble trop ardue ou incompatible avec notre mode de vie. Là encore, je parle en connaissance de cause et, avec le recul, je me suis aperçue que c’était moi qui avais rendu les choses compliquées de telle sorte que je ne pensais pas avoir de solution concrète à mes problèmes.
Un peu plus d’un an et demi avant d’avoir ce que j’aime appeler mon second réveil spirituel, j’ai commencé à écouter des rappels islamiques. Je tiens à souligner que je n’ai pas eu cette idée de moi-même car jusque-là, je ne savais pas qu’il y avait toute sorte de rappels audio et vidéo sur le net, et je demande à Allah subhanahu wa ta’ala de préserver et de récompenser par le Firdaws ma sœur qui m’a envoyé tous ces liens ❤
Et alors que je réfléchissais au titre que je pourrais donner à ce post, je me suis souvenue que le titre du tout premier cours que j’ai écouté était parfaitement approprié au sujet que j’aborde ici : )
Ce cours audio est disponible sur le site dourous.net que j’ai également cité en référence.
Écouter ces cours et ces différents rappels m’a permis de remettre ma pratique religieuse en question, chose qui ne m’était pas arrivée depuis des années, et j’ai graduellement repris conscience qu’il serait nécessaire d’y remédier. Mais à ce stade, je me sentais submergée par mes erreurs et mon ignorance auxquelles je ne voyais aucune issue. Plus je méditais sur mes lacunes et plus je désespérais à l’idée que je ne serais jamais à la hauteur. Malgré ce constat qui pesait lourd sur ma conscience, je continuais à écouter ces rappels car je n’ai jamais envisagé d’abandonner ma foi. Au plus profond de moi, je savais pertinemment que le problème venait de moi et non de l’Islam qui, lui, est parfait. Et facile. En revanche, ce qui est difficile, c’est de se regarder dans le miroir, d’admettre ses défauts et de réaliser que la seule solution pour aller mieux est d’éradiquer toutes les mauvaises habitudes qui nous habitent depuis des années car on est persuadé que l’on ne peut pas changer à ce point. Là encore, je peux vous assurer que c’est faux : quand on le veut vraiment, on peut changer.
Certes, cela demande un gros travail sur soi et le changement ne sera pas toujours évident du jour au lendemain mais, à force de persévérer, on finit par en percevoir les effets positifs. Il faut juste garder à l’esprit que, selon notre personnalité et notre caractère, certaines choses nous demanderont moins d’efforts et seront rapidement corrigées, tandis que d’autres prendront des mois, voire des années.
Mon erreur initiale a été de me focaliser sur le résultat – ce que nous faisons tous dans les autres domaines de notre existence – et de douter de mes capacités à l’atteindre un jour. C’est la nature humaine, nous aimons voir le fruit de nos efforts aussi vite que possible et, par conséquent, nous préférons souvent construire la vie de ce monde plutôt que la suivante qui paraît tellement loin et abstraite.
Cependant, Allah ‘azza wa jal est indépendant du temps qu’Il a créé et, pour Lui, ce n’est pas la rapidité du changement ou les résultats qui sont décisifs, mais les efforts que nous déployons au quotidien avec l’intention de nous rapprocher de Lui. AlhamdulliLlah, sans le savoir, ces mois passés à me tourmenter et à me sentir « indigne » des bienfaits d’Allah subhanahu wa ta’ala ont contribué à faire revivre ma foi jusqu’à ce que je sois prête à mettre fin à cette léthargie spirituelle et à ce conflit intérieur qui me sapait le moral.
Et vous ? Êtes-vous passés ou vivez-vous en ce moment-même ce genre de remise en question ? N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire !